Mickey

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NB : Le référencement des illustrations est en cours... mais ça risque de prendre un peu de temps !

samedi 18 avril 2015

Bernard et Bianca au Pays des Kangourous (1990)

Il était une fois... l'Australie
Cette suite aux aventures de Bernard et Bianca est la première réalisée par les studios Disney et elle n'a pas été adaptée d'un autre roman de Margery Sharp mais les studios sont allés chercher de l'inspiration ailleurs pour une toute nouvelle aventure, plus loin qu'ils sont jamais allés : l'autre bout du monde ! Et toutes ses étrangetés ! Ses paysages si représentatifs, l'outback, ses sons étranges, sa dangerosité... Et tous ses animaux bizarres et uniques : goanas, kangourous, koalas, kookaburras, wombats, échidnés, écureuils volants, rats-kangourous, ornithorynques, sans oublier les crocodiles, serpents et autres araignées monstrueuses ! Mais ils nous épargnent ces dernières !
Mais l'animal le plus important de Bernard et Bianca au pays des kangourous c'est l'aigle, Marahute. A priori, rien de si extraordinaire à un aigle comparé à tous ces autres animaux qui nous semblent si étranges. Mais Marahute est un aigle géant et elle a un magnifique plumage aux reflets d'or ! Pour cette aigle, ils se sont inspirés de l'aigle géant de Haast qui tient son nom de Julius von Haast qui rédigea une description des restes d'un spécimen en 1871. Bien sûr, les aigles de Haast n'étaient pas aussi grand que Marahute mais une femelle pouvait tout de même atteindre les 15 kg et une envergure de 2,6 m, peut-être 3. Disons, que l'adjectif "géant" qui qualifie cet aigle les a lancés ! Cet aigle n'était pas australien mais venait de Nouvelle-Zélande, un peu plus au sud.

Made in Disney
Tout commence un matin quand Cody entend le signal d'alarme lancé par les animaux de l'outback australien où il vit. Alors discrètement, il sort de chez lui pour leur venir en aide. C'est une femelle kangourou qui a donné l'alerte : Marahute, la grande aigle a été capturée et est retenue prisonnière en haut d'une spectaculaire formation rocheuse. Ni une, ni deux, Cody entame l'ascension de la falaise pour libérer l'aigle. Mais, apeurée par le canif, celle-ci commence à s'agiter et quand enfin ses ailes se libèrent, elle pousse involontairement Cody dans le vide. Cependant, Marahute ne laisse pas son sauveur aller s'écraser au sol et le rattrape au vol, l'emmenant dans une superbe balade. Puis, montrant sa confiance au petit garçon, elle l'emmène jusqu'à son nid où trois œufs attendent le moment d'éclore. Cody comprend que le père est mort et que Marahute sera seule pour élever ses petits. Avant de le déposer, Marahute lui offre une de ses plumes dorées : c'est le début d'une belle amitié.
Mais, sur la route du retour, Cody tombe dans un piège et c'est là qu'arrive McLeach et Joanna à bord de leur char. Cody comprend vite qu'il a affaire avec un braconnier et menace de le dénoncer -pas très malin ! Alors McLeach l'embarque, d'autant qu'il a repéré la plume de Marahute et veut savoir elle se cache ; c'est lui qui a abattu l'autre aigle et il a lui aussi une plume pour le prouver. Un S.O.S. est lancé pour Cody dès l'enlèvement. Après un transit par les îles Marshall, Hawaii, Los Angeles, le message arrive finalement à New York où Bernard et Bianca dînent sur le lustre d'un somptueux restaurant. Bernard a dans l'idée de faire sa demande à Miss Bianca mais il a du mal à se lancer et l'arrivée du message va couper court à ses essais quand il se retrouve à nouveaux au QG de S.O.S. Société, Miss Bianca déjà prête à partir pour l'Australie !
Chez Albatros Airlines, Wilbur a remplacé Orvil mais, malgré la tempête qui fait rage il accepte de les emmener en Australie -en faisant une pause par un vol long-courrier jusqu'à Sydney ! Puis, enfin, ils arrivent dans l'outback où la piste est trop courte mais où ils pourront quand même se poser sans trop de heurts grâce à l'ingéniosité de Jack le dipodomys -ou rat kangourou. Celui-ci va leur servir de guide car il connaît bien la région ; au grand dam de Bernard qui commence à douter de lui face à cet aventurier qui fait du charme à Bianca... Tandis que lui tombe dans un buisson de bogues épineuses, Jack capture un serpent pour leur faire traverser le billabong. Tandis que Bernard peine à rester en selle sur sa luciole, Jack la manie de main de maître !


Pendant ce temps, chez McLeach, Cody se fait questionner par le braconnier mais il tient bon, refusant de lui révéler quoi que ce soit. De retour dans sa cage, il rencontre les autres captifs : koala, kangourou, le lézard à collerette, Franck, un tantinet névrosé -quoi qu'il y a de quoi quand on risque de finir en sac-à-main... Leur habile tentative d'évasion échoue mais McLeach finit par relâcher Cody avec une idée derrière la tête. Lui annonçant la capture de Marahute par d'autres, il fait mine de se demander comment pourront survivre les œufs. Entendant ceci, Cody se rend au nid pour trouver les petits et McLeach n'a plus qu'à le suivre.
Dans le nid, Cody rencontre enfin Bernard et Bianca, et Jack., puis en entendant Marahute revenir, il comprend la supercherie. Mais il est trop tard, McLeach vise et attrape l'aigle en plein vol. Puisqu'il essaye de la libérer, Cody se retrouve à nouveau dans la cage, cette fois avec Bianca et Jack. Bernard se retrouve séparé du reste du groupe mais il n'abandonne pas ! Confiant les petits à Wilbur, il fait appel à l'aventurier en lui et dompte un cochon sauvage pour venir en aide à ses amis.
C'est au repère des crocodiles -clin d'oeil à Medusa ?- qu'il les retrouve, McLeach prêt à leur jeter Cody. Mais, finalement, c'est lui qui fini à l'eau et chute du haut de la vertigineuse cascade. Cody est en passe de suivre le même chemin mais Marahute est là pour le rattraper, encore une fois. Une fois tous sains et saufs sur le dos de Marahute, Bernard n'attend plus une seconde de plus et demande Bianca en mariage qui accepte sous les compliments d'un Jack bon joueur !
Deux souris à l'autre bout du monde
Bernard et Bianca au pays des kangourous est la première suite réalisée par les studios Disney pour l'un de leurs Grands Classiques. On y retrouve bien évidemment les deux souris aventurières, Bernard toujours plus hésitant que Bianca mais qui s'affirme encore davantage dans cette suite ! On change d'albatros pour Wilbur un brin rocker sur les bords et un tantinet moins professionnel que son prédécesseur ! Il donne au long-métrage quelques scènes mémorables dans un hôpital de brousse où il est "soigné" pour son dos.
Et, surtout, avec Jack, le duo devient un trio ! Personnage particulièrement savoureux, Jack est une sorte d'Indiana Jones mode rongeur : il a le chapeau et il a -si ce n'est le fouet- le lasso, que voulez-vous de plus ?!
Mais Bernard et Bianca au pays des kangourous c'est aussi l'arrivée d'un nouveau grand méchant qui s'en prend cette fois avant tout aux animaux mais toujours pour les mêmes raisons : l'appât du gain et qui pour sa peine finit aussi aux crocodiles ! Accompagné de la stupide Joanna, ils forment un duo répugnant dans lequel le varan amène un peu de légèreté par son idiotie. Le char conduit par McLeach apparaît dans le film comme un monstre à part entière, grondant, rugissant sur une musique récurrente. Comme avec Medusa et Penny dans le premier film, les vices de McLeach sont opposés aux vertus d'un enfant, le petit Cody, qui dédie sa toute jeune existence à porter secours aux animaux et qui en est récompensé. Récente, son amitié avec l'impressionnante Marahute n'en est pas moins forte et les deux feraient tout l'un pour l'autre.
L'autre personnage important de l'histoire c'est l'Australie elle-même. Pour moi elle a toujours été fascinante et plein d'attrait, presque comme un monde imaginaire, mais qui existe bel et bien. Et pourtant, lorsqu'on est enfant, tout là-bas paraît étrange : les paysages comme les animaux. Cette étrangeté, cet exotisme, Disney a su en tiré parti en peuplant son dessin animé de tout ces animaux qu'on ne trouve que là-bas et  de ces paysages si particuliers : de Uluru qui semble sorti de nulle part au billabong, magique dans le crépuscule, en passant par Sydney. Même l'environnement sonore est différent ! On insiste sur les bruits d'insectes et on entend des instruments aborigènes tel le didjeridoo ! On a presque l'impression de ressentir la chaleur qu'il peut faire là-bas...

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