Mickey

Mickey

Prochainement

- Monstres & Cie (2002)

- Il était une héroïne #6 : Tiana

- Robin des Bois (1973)

- Il était un personnage #11 : Mufasa

- 1001pattes (1998)

- Il était une héroïne #7 : Raiponce

- Hors-série #5 : Spirit, l'étalon des plaines

NB : Le référencement des illustrations est en cours... mais ça risque de prendre un peu de temps !
Affichage des articles dont le libellé est musique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est musique. Afficher tous les articles

jeudi 3 juillet 2014

Fantasia (1940)


Il était une fois... la musique
Le personnage de Mickey Mouse est créé en 1925 mais, dix ans plus tard, il a perdu en notoriété et en popularité. Pour remédier à cela, Walt Disney a dans l'idée d'adapter en court-métrage le poème de Johann Wolfgang von Goethe "L'Apprenti sorcier" sur la musique composée pour le poème de Paul Dukas. Mickey doit y tenir le rôle de l'apprenti sorcier pour un épisode des Silly Symphonies. C'est là l'origine de Fantasia : associer animation et musique classique - une aventure que Disney réitèrera avec La Belle au Bois Dormant et la musique du ballet éponyme de Tchaikovsky en 1959.
Pour la musique du court-métrage : Leopold Stokowski dirige l'orchestre philharmonique de Philadelphie. Seulement, après l'enregistrement, les studios réalisent que le coût entraîné est tel qu'un simple court-métrage ne permettra pas de couvrir les frais engagés. Le projet change donc de nature pour devenir un long-métrage de deux heures - sans doute le plus long des studios - intitulé The Concert Feature (le concert animé). De célèbres morceaux de musique classique sont choisis et des séquences animées y sont associées. On engage également Deems Taylor comme Maître de Cérémonie qui introduit chaque séquence. Le court-métrage L'Apprenti sorcier fait toujours partie du projet et est l'une des huit séquences apparaissant au court du film.

Made in Disney
L'apprenti sorcier est devenu Fantasia. Le long métrage s'ouvre sur les musiciens prenant leur place respective dans l'orchestre. Deems Taylor présente le projet et explique qu'il y aura trois types de compositions dans le film, chacun illustré à tour de rôle par les trois premières séquences du film : 
D'abord ce qu'il appelle de la musique absolue. Elle se suffit à elle-même. C'est le cas du premier morceau "Toccata et fugue" de Bach. Pour l'accompagner, des images de l'orchestre d'abord sous formes d'ombres, puis de l'animation. Des lignes de couleurs superposées à un ciel nuageux, des vagues de couleurs, une pierre s'éloignant à l'arrière-plan. Le tout reste très abstrait.

Ensuite, des compositions qui se prêtent à une succession de tableaux. Pour ce cas de figure on nous présente "Casse-Noisette" de Tchaikovsky sur lequel on voit successivement fées, champignons, poissons, fleurs et chardons dansants avant de retrouver les fées pour la partie la plus connue de la composition.
Enfin, il y a des musiques pour raconter des histoires. C'est le cas de la séquence de L'Apprenti sorcier. Paul Dukas a spécialement composé ce morceau pour le poème de von Goethe. On y découvre alors Mickey qui fait son come-back dans le rôle titre et fait bien des bêtises avant de se prendre un coup de balai sur les fesses...
Mais Fantasia ne s'arrête pas là ! Vient ensuite "Le Sacre du Printemps" de Stravinsky et pour l'illustrer, la genèse de la vie sur Terre du Big Bang à la disparition des dinosaures en passant par l'évolution de la vie : des micro-organismes unicellulaires aux poissons et amphibiens et enfin les dinosaures...

Et puis, c'est l'interlude de la piste sonore qui nous montre l'apparence du son en quelque sorte ! Puis vient le tour de Beethoven et de sa "Pastorale" qui se joue sur des tableaux mettant en scène dieux et créatures mythologiques. Ensuite, Ponchielli et sa "Danse des Heures" sur laquelle se succèdent autruches, hippopotames, éléphants et crocodiles chacun représentant respectivement les quatre périodes de la journée : le matin, le midi, le soir et la nuit. Le dernier morceau - qui est en fait deux en un - est l'impressionnante sortie des démons au son de "La Nuit sur le Mont Chauve" de Mussorgsky suivie par l'arrivée du matin sur l'Ave Maria de Schubert.


Farandole de fantaisies
On trouve de tout dans Fantasia : histoire, science, mythologie, merveilleux et féérie et même de l'horreur ! Attirée par le légendaire et le mythologique entre autres, il n'est pas étonnant que mes séquences préférés soient celles mettant en scène les fées et les créatures mythologiques. Sur "Casse-Noisette", qui s'y prête évidemment à merveille, les fées se succèdent sur différents tableaux. D'abord, c'est le matin, et elles se réveillent paresseusement pour habiller l'herbe, les fleurs et les feuilles de la rosée matinale. Tout se met à briller dans un très poétique ballet. Puis elles reviennent pour apporter l'automne, peignant les arbres des couleurs chatoyantes de la saison alors que les feuilles s'envolent avec le vent et les bourrasques conduites par Tchaikovsky. Entre ces deux tableaux, la végétation prend vie et les chardons et les pensées dansent ensemble alors que sous l'eau de jolis poissons aux longues nageoires transparentes évoluent de façon aérienne.
J'ai aussi toujours particulièrement apprécié la séquence de "La Pastorale" sur laquelle on rencontre d'abord des petites licornes tout droit sorties de Mon Petit Poney et les petits faunes avec qui elles jouent. Puis viennent les majestueux chevaux ailés inspirés par Pégase le destrier de Persée : les petits apprenant à voler et la horde entière venant se poser sur l'eau tels des cygnes. Puis vient la parade des centaures observées par les petits cupidons qui aident les centaurettes à se préparer et à trouver leur futur compagnon. Et heureusement qu'ils sont là pour guider l'une vers l'autre les deux âmes esseulées qui n'ont pas réussi à se trouver. Petite, je m'amusais à essayer de deviner quels seraient les couples en observant les couleurs de chacun. Mais, la quiétude est bientôt rompue par l'arrivée de Bacchus et de sa suite qui vient mettre le désordre dans une Bacchanale endiablée ! Zeus et Héphaïstos vont alors remettre de l'ordre dans tout ça - ce qui n'est pas au goût de tous ! Le beau temps revient avec un arc-en-ciel qui rend l'eau colorée. Et, enfin, Apollon et son char du soleil laisse la place au manteau de la nuit et à la lune pour conclure le passage.
Le dernier passage que je veux aborder est celui que j'aime sûrement le moins car il touche au style de l'horreur : c'est "La Nuit sur le Mont Chauve". Taylor décrit la séquence comme la lutte entre le profane et le sacré (le Ave Maria qui suit). C'est la nuit correspondant à celle d'Halloween, les démons sont de sortie dans le monde des vivants et ils se lancent dans un ballet lugubre avant d'être chassés par les premières lueurs de l'aube et des petites lanternes des religieux. C'est une séquence surprenante à laquelle on ne s'attend pas après tous ces tableaux féériques ! Je ne vous cache pas que bien souvent j'arrêtais ma cassette après "La Danse des Heures" ! 

mercredi 2 mai 2012

La Belle au Bois Dormant (1959)

Il était une fois
Encore une fois, les versions de ce conte les plus connues sont celles de Charles Perrault (1697) et des frères Grimm (1812). Des versions plus anciennes sont retrouvées ici et là mais ne sont pas destinées aux enfants comme peuvent l'être celles de Perrault et des Grimm. En effet, Le soleil, la lune et Thalie de l'italien Basile est d'un registre différent qui n'a pas réellement sa place ici, c'est pourquoi je ne l'évoquerai pas.
Si les versions de Perrault et des Grimm, malgré quelques écarts, sont très proches, on trouve de grandes différences en ce qui concerne la fin de l'histoire puisque la version de Perrault se poursuit après le mariage du prince et de la princesse. De la même façon dans les deux contes, et à la manière de Blanche Neige et de Raiponce, l'histoire commence avant la naissance de la princesse. Ses parents, un roi et une reine, désespère d'avoir un jour un enfant. Mais un jour - chez les Grimm, après la prédiction d'une grenouille - la reine tombe enceinte pour finalement donner naissance à une ravissante petite fille. Telle est la joie des parents qu'ils organisent une grande fête pour le baptême de leur enfant. Ils y convient maintes personnes, dont des fées qui devront faire des dons à leur petite fille. Chez Perrault, elles sont au nombre de sept et une huitième s'invite - celle qui condamne la princesse à se piquer le doigt sur une quenouille. Alors, la septième fée qui s'était cachée pour faire son don après la mauvaise fée atténue le maléfice. La princesse ne mourra pas de sa piqure mais tombera dans un profond sommeil de cent ans au terme duquel elle sera réveillée par la venue d'un fils de roi. On retrouve presque le même schéma chez les Grimm, si ce n'est qu'il y a treize fée dont une qui est volontairement laissée de côté par manque de couverts en or. Mais, de même, cette fée maudit la princesse et son sortilège est adouci par la dernière fée qui doit faire un don. Là encore, la princesse dormira cent ans avant d'être éveillée par un prince.
Pour prévenir un tel drame, le roi fait brûler toutes les quenouilles, tous les fuseaux de son royaume sous peine de mort pour celui qui n'obéirait pas. Mais une malédiction ne peut être empêchée si aisément... Alors qu'elle a quinze ans, la jeune princesse se promène dans le château et monte tout en haut d'une tour où elle trouve une vieille dame en train de filer. Ne connaissant pas cet objet, la princesse s'approche et touche le fuseau, tombant instantanément dans un profond sommeil. Chez Perrault, la bonne fée intervient alors pour endormir le reste du château, hormis le roi et la reine, et fait pousser tout autour un épaisse forêt de ronces pour protéger la princesse endormie. Chez les Grimm, le château s'endort avec la princesse sans nouvelle intervention de la fée. Et, de même, une forêt de ronces entoure alors le château où la princesse et sa cour devront dormir cent ans. Le bruit court qu'une belle princesse endormie se trouve dans ce château et bien des princes tentent d'aller la voir et se retrouvent pris au piège des ronces avant de mourir dans d'atroces souffrances.
Puis, après qu'un siècle se fut écoulé, un prince qui chasse près du château se demande ce que sont ces tours qu'il voit au loin. on lui explique alors qu'une légende fait mention d'une belle princesse endormie dans ce château. Le prince décide alors de s'y rendre et comme il est temps pour la princesse de se réveiller, les ronces s'écartent sur son passage et se referment derrière lui. Le prince trouve bien tout le château endormi et monte jusqu'à la chambre où se trouve la princesse. Il est instantanément épris d'elle et elle se réveille, amoureuse elle aussi après les nombreux rêves qu'elle a fait durant son long sommeil. Dans le conte des Grimm le prince la réveille d'un baiser et ils se marient et vivent heureux à jamais mais pour Charles Perrault, l'histoire ne s'arrête pas là...
Pendant deux ans après leur mariage, le prince va toujours voir sa femme en cachette et il lui donne deux beaux enfants : une fille, l'Aurore, puis un garçon, le Jour. Si le prince choisit de garder sa famille secrète c'est parce que sa propre mère est une ogresse et l'on murmure de telles choses sur elle et son appétit qu'il a peur pour ses enfants. Cependant, après deux ans, son père le roi meurt et, prenant alors sa place, il amène officiellement sa famille dans son palais. Ceci ne surprend pas l'ogresse qui soupçonnait quelque chose à force de le voir découcher plusieurs nuits d'affilées. Mais, un jour que le roi part en guerre contre l'empire voisin, la reine ogresse emmène sa belle-fille et ses petits enfants dans une maison dans la forêt. Là-bas, elle demande un soir à son maître d'hôtel de lui servir la petite Aurore à dîner. N'ayant pas le cœur à la tuer, le maître d'hôtel lui sert à la place un agneau. Quand quelques jours plus tard, elle demande à manger le petit Jour, le maître d'hôtel lui sert un chevreau. Enfin, elle demande à manger sa belle-fille et le maître d'hôtel lui sert alors une biche. L'ogresse invente un scénario à raconter à son fils pour expliquer la disparition de sa femme et de ses enfants quand elle les entend parler. Comprenant qu'on s'est joué d'elle, elle demande à ce qu'on amène dans la cour du château une grande cuve dans laquelle on mettra des serpents avant d'y jeter la reine, ses deux enfants ainsi que ceux qui ont voulu la tromper. Mais, le roi rentre alors de guerre et demande à ce qu'on lui explique ce que tout cela signifie. La reine ogresse se jette alors elle-même dans la cuve et est dévorée par les serpents qu'elle y avait mis.

Made in Disney
On se doute bien que Disney va prendre le parti des Grimm et clore le conte après le mariage mais, ce n'est pas tout ce qui caractérise cette adaptation. Disney fait d'autres choix - par exemple, celui de ne représenter que trois fées, auxquelles sont donnés les noms de Flora, Pâquerette et Pimprenelle pour bénir la princesse de leurs dons et une quatrième, Maléfique, qui jette la malédiction sur la princesse. D'ailleurs, Disney fait aussi le choix de nommer la princesse Aurore alors que dans le conte, c'est sa fille qui porte ce nom. Le même choix avait été fait pour le ballet de Tchaïkovski et celui-ci y est bien présent puisqu'une bonne partie de la musique composée pour le ballet rythme le dessin animé. La Belle au Bois Dormant de Disney diffère des contes dont il est issu plus que Blanche Neige  ou Cendrillon ne le font. En effet, si le prologue montrant les dons des fées et la malédiction de Maléfique est assez proche des contes, il diffère tout de même par le fait que le prince est introduit dès le début de l'histoire. En effet, on nous présente le jeune prince Philippe comme le fiancé de la princesse Aurore encore dans son berceau, les deux rois ayant fait cet arrangement pour allier leur royaume.
Plus de libertés sont prises encore par la suite puisque après la malédiction jetée par Maléfique, les trois fées proposent au roi et à la reine d'emmener la petite Aurore dans la forêt pour la protéger de Maléfique. Les souverains acceptent et les trois fées abandonnent leur baguette et leurs ailes pour élever la princesse comme de simples paysannes. Seize années s'écoulent et Aurore, comme prédit par les dons des fées, devient une belle jeune fille à la voix de rossignol. L'histoire reprend donc dans la forêt, le jour des seize ans d'Aurore. Celle-ci ignore tout de son identité et appellent les fées "ses tantes".
Afin de lui confectionner gâteau et cadeau pour son anniversaire, Flora, Pâquerette et Pimprenelle l'envoie chercher des mûres dans la forêt, tout en lui recommandant de ne pas parler aux inconnus. Les trois fées, après s'être rendues compte de leur inefficacité, décident de ressortir leur baguette afin que tout soit prêt pour le retour d'Aurore.

Dans le même temps, nous voyons Maléfique dans son château sur la montagne interdite folle de rage de voir que la princesse n'a toujours pas été retrouvée par ses sbires. Elle envoie son fidèle corbeau en reconnaissance et, survolant la forêt, celui-ci est interpellé par des jets de lumières bleu et rose. Flora et Pimprenelle se battent quant à la couleur de la robe qu'elles vont offrir à Aurore.
Dans la forêt, Aurore se promène et rêve éveillée au prince qu'elle voie dans ses rêves - "Un prince qui est grand, et jeune, et beau ! Et si romantique..."
Elle raconte son rêve à ses petits confidents - les animaux de la forêt. Attendris, ceux-ci volent les bottes, la cape et le chapeau d'un prince qui sèchent non loin de là et reviennent habillés de la sorte pour faire danser Aurore.
Mais le prince les a suivis et, tombant sous le charme de la jeune fille, prend la place des animaux pour conduire Aurore et l'accompagner au chant. Prenant peur, celle-ci s'enfuit. Le jeune homme comprend qu'on lui a défendu de parler aux inconnus mais il lui fait remarquer qu'ils se connaissent puisqu'ils se sont rencontrés au beau milieu d'un rêve ! Après une valse sur cette célèbre chanson, Aurore quitte le prince pour rentrer chez ses tantes et lui demandent de venir la voir le soir même à la petite maison.
Mais, quand elle rentre, une robe de princesse l'attend et son bonheur est vite gâché quand les trois fées lui révèlent sa véritable identité et le fait qu'elle est déjà fiancée au prince Philippe. Ce qu'Aurore ignore c'est que le prince Philippe n'est autre que le jeune homme qu'elle a rencontré dans les bois. Alors, elle retourne dans le château de ses parents la tête basse, désespérée par la perte de son amour. Philippe lui se rend comme convenu à la petite maison dans les bois pour y retrouver Aurore mais il est accueilli par Maléfique, mise au courant par son corbeau de malheur. Elle le fait prisonnier et l'enferme dans son donjon avant d'aller s'occuper du bon fonctionnement de sa malédiction. Hypnotisant Aurore, elle l'attire dans une pièce reculée du château où apparaît une quenouille sur laquelle la princesse se pique avant de tomber dans un profond sommeil.

Les fées endorment alors tout le château et l'une d'elle, en entendant les rois parler, comprend que l'amour de sa protégée et le prince Philippe ne sont qu'une seule et même personne. Elles vont alors tout faire pour secourir le prince des griffes de Maléfique afin qu'il puisse réveiller la princesse endormie.
Philippe va devoir affronter la magie de Maléfique pour réussir et il sera aider dans sa tâche d'une épée et d'un bouclier offert par les trois bonnes fées. Celles-ci l'escorte jusqu'au château de la princesse mais Maléfique plante alors autour une forêt de ronces acérées pour lui barrer la route. Philippe coupe, tranche les troncs et il est presque arrivé quand Maléfique se transforme en dragon et met le feu aux branches. Pris au piège, Philippe est aidé par Flora qui enchante l'épée pour qu'elle frappe Maléfique au cœur et pour que le bien triomphe du mal. Alors quand Philippe lance l'épée, celle-ci s'enfonce dans la poitrine du dragon et la forêt de ronces disparaît pour laisser passer le prince. Il trouve sa princesse endormie tout en haut d'une tour et la réveille d'un baiser avant de la ramener à ses parents qui ne l'ont pas vue depuis seize ans. Ils peuvent alors reprendre leur valse et vivre heureux pour toujours.
Un conte bien réveillé
Aurore est une princesse attachante et, à la voir parcourir la forêt pieds nus en parlant avec des petits animaux pour ramasser des baies, on aurait nous aussi envie de vivre dans cette petite maison dissimulée dans les bois.
Face à elle, Philippe est un prince qui, s'il n'est pas très loquace, est plus actif que ses prédécesseurs de Blanche Neige et de Cendrillon - et, il a un nom ! Il se bat pour sauver Aurore et a un vrai rôle dans l'histoire pas comme le Prince Charmant de Blanche Neige qui n'apparaît qu'au début de l'histoire pour tomber amoureux et à la fin pour réveiller sa princesse. Ou pire encore, comme le prince de Cendrillon qui n'apparaît qu'au bal et ne se déplace même pas pour faire essayer la pantoufle aux jeunes filles du royaume. Il attend dans son palais qu'on lui apporte sa promise !
Il ne faut pas oublier que La Belle au Bois Dormant, si ce n'est pas de beaucoup, est plus jeune que Blanche Neige et les Sept Nains et même que Cendrillon mais c'est bien lui qui marque un tournant dans la représentation des princes dans les dessins animés de Disney puisque à partir de ce moment, ils auront un rôle à part entière dans l'histoire, comme ce sera le cas de Éric dans La Petite Sirène ou encore de la Bête dans La Belle et la Bête.
Quoi qu'il en soit, La Belle au Bois Dormant, est un dessin animé très plaisant à regarder, que ce soit pour ses dessins très stylisés ou encore pour la grande qualité de sa musique de ballet - essentiel pour un dessin animé qui tourne autour d'une valse !