Comme Blanche Neige et Belle, Cendrillon aussi mérite d'être défendue contre les attaques de pseudo-féministes (cf. "Pseudo-féminisme envers et contre Disney") qui critiquent sans tenir compte ne serait-ce que du contexte historique ou scénaristique. Plus particulièrement, elle souffre du même problème que son aînée : elle fait le ménage ! Oh malheur, que c'est grave !
"Faut faire le feu et la cuisine, la vaisselle, le ménage... le repassage, le lavage, c'est vraiment de l'esclavage !"
De l'esclavage ! Si sa marâtre veut faire croire à Cendrillon que c'est là sa place, ce n'est pas ce que fait le dessin animé puisqu'il nous incite à compatir avec notre héroïne exploitée par de mauvaises personnes -des harpies- comme dénoncent les souris ! Les tâches ménagères ne sont pas utilisées pour illustrer le domaine d'épanouissement d'une femme, au contraire ! La marâtre et ses deux horribles filles utilisent d'ailleurs ces corvées pour empêcher Cendrillon d'aller au bal -ce qui les oppose clairement au moindre amusement ! Cendrillon ne fait pas le ménage parce qu'elle s'épanouit dans cette activité ou que c'est tout ce qui l'intéresse dans la vie mais parce que c'est ce que sa tutrice exige d'elle en échange du toit au-dessus de sa tête. Sa situation n'est certes pas idéale, mais Cendrillon fait avec ce qu'elle a car on lui a inculqué depuis l'enfance qu'elle ne pouvait aspirer à mieux. Il ne lui reste que ses rêves...
"A dream is a wish your heart makes..."
S.O.S. Cendrillon
Comme son aînée Blanche Neige, Cendrillon est de corvée de ménage, et comme elle -et les autres héroïnes Disney, ça fait partie du CV- Cendrillon est une amie des bêtes. Elle sauve les souris du piège et les habille, tout comme les oiseaux ! Ainsi, sa bonté de cœur lui vaut des amis fidèles. Des amis qui réalisent pour elle une robe de bal parce que ses corvées ne lui permettent pas de la faire elle-même. Des amis qui se mettent en danger pour la libérer de sa prison afin qu'elle puisse essayer la pantoufle de verre -celle qu'elle a gardée- et prouver qu'elle est bien celle que le prince recherche.
Le saviez-vous ?
Si bien des pseudo-féministes se sont arraché les cheveux à la vue de Cendrillon récurant les sols, d'autres ne se sont pas arrêté à cette seule activité et ont étoffé le personnage. Dans A tout jamais, la Cendrillon de Drew Barrymore est une Cendrillon tout ce qu'il y a de plus classique au sens où elle est réduite à l'état de servante dans la maison de son père mais c'est bien elle qui se tire d'affaire. Troquée par sa marâtre contre des biens meubles à un riche pervers elle obtiendra sa liberté par ses propres moyens, si bien que lorsque le prince arrive en disant qu'il venait pour la sauver on se dit : "Merci... mais c'était pas la peine !"